Foire aux questions

Questions générales

Vérifier la présence des points de sécurité + vérifier au verso que le billet est tamponné de l’année courante + que son illustration correspond à une des images de la planche des illustrations officielles des Roues en circulation en Provence et Hautes Alpes qui sera remise à chaque professionnel.

Oui, comme n’importe quel bon d’achat ou ticket restaurant, sauf que la MLC la Roue est seulement valable dans un réseau local et respectueux de certaines valeurs. Quant à la comptabilité du prestataire, elle ne change pas : il déclare son activité en euros, puisque 1€ = 1 Roue

Les billets ont des protections pour empêcher la falsification (5 au total), comme n’importe quel billet en Euro ou ticket restaurant. C’est une condition nécessaire pour être légal.

La Roue est valable dans tout le réseau Roue (Bouches du Rhône, Vaucluse, Alpes de Haute Provence et Hautes Alpes). Les billets sont personnalisés pour chaque secteur mais ils sont interchangeables. Vous pouvez par exemple utiliser un billet Roue du Vaucluse en Pays d’Aix et inversement.

OUI, c’est légal, et OUI, c’est d’usage courant, pour des réadhésions, bien sûr, mais aussi parfois pour des adhésions : il arrive que des gens aient récupéré des Roues, données par un ami ou un parent par exemple.

La Loi n’autorise l’émission de moyens de paiement complémentaires à l’euro qu’à la condition qu’ils soient utilisés dans un cercle d’usagers clairement identifiés. Adhérer à l’association, c’est donc respecter la Loi. Mais ce n’est pas tout. Lorsque vous adhérer, vous agissez en citoyen. Vous rejoignez une communauté de personnes qui partagent des valeurs avec vous et vous montez dans la cabine de pilotage de la Roue. Vous avez la possibilité de faire entendre votre voix et de décider de ce qui est fait de votre monnaie.

« Premièrement, pour des raisons de légalité et de réelle complémentarité avec l’euro. Par exemple, la comptabilité du prestataire peut être déclarée en euros même si une partie du chiffre a été fait en Roues. Ainsi les règles de taxes et d’impositions ne changent pas.

Deuxièmement, pour des raisons de facilité d’utilisation, par exemple d’un point de vue comptable pour un commerçant, la Roue, c’est comme une monnaie étrangère.

Troisièmement, parce que le projet a une véritable volonté d’ouverture en ne s’enfermant pas dans un circuit réservé à quelques-uns. »

Les Roues sont déposées sur un compte dans une banque éthique (la Nef) comme fonds de garantie. Ces euros pourront servir à financer des projets ciblés, locaux et respectueux des valeurs du réseau, tandis que les Roues reçues en échange circuleront localement pour créer des richesses. Ainsi, changer mes euros en Roues est doublement vertueux, et ça ne coûte pas plus cher !
Dans un SEL, on échange des biens et des services entre particuliers ou entre associations (comme du troc mais multilatéral, pas obligatoirement réciproque), avec l’idée d’encourager les relations d’entraide. L’unité de compte est souvent le temps (ex : 1 min = 1 « SEL »). Puisqu’il n’y a pas de rapports avec l’euro, un SEL ne permet pas d’échanger avec des professionnels ou des collectivités. La MLC par contre concerne les échanges dans le système marchand. Les deux systèmes ont donc des objectifs différents mais ils sont parfaitement…complémentaires !
« Premièrement, c’est une monnaie locale qui ne peut circuler que dans un réseau de commerçants et prestataires agréés selon la charte des valeurs. Alors que l’euro quitte l’économie locale au bout de 2 à 3 transactions en moyenne, les monnaies locales circulent en moyenne 4 à 10 fois avant d’être reconverties en euros. On crée donc 2 à 5 fois plus de richesses en payant en monnaie locale.

Deuxièmement, c’est comme si on votait pour les structures commerçantes qui s’engagent dans une démarche écologique, relocalisante, humaine et citoyenne, dans le but de les soutenir.

Troisièmement, c’est une monnaie qui ne peut pas être spéculative car elle ne peut pas être placée pour « faire de l’argent avec de l’argent ». »

Questions pour les particuliers

Rien ne vous oblige à payer l’intégralité d’une facture en Roue : vous pouvez utiliser plusieurs moyens de paiement à la fois puisqu’ils ont la même valeur. Ainsi, si vous devez payer 7€20 pour un panier de légumes, vous pouvez donner 7 Roues et 20 centimes d’Euro ou 5 Roues et 2 Euros et 20 centimes, etc. A vous de voir ce que vous avez dans votre portefeuille et ce qui va le mieux à votre interlocuteur en caisse.

Non c’est légalement interdit. Il faut soit dépenser les roues restantes soit les offrir à un autre particulier.

« Effectivement il est possible d’avoir une démarche citoyenne et responsable en utilisant des euros. Cependant, cet argent retourne tout de suite ou très rapidement dans les circuits financiers, donc avec une grande probabilité de servir la spéculation et/ou de financer des structures que je ne souhaite pas favoriser. Ainsi, l’objectif premier est annihilé par la double nature de la monnaie dans les circuits financiers.

– L’utilisation de la monnaie locale permet à l’argent de circuler dans le tissu local, de consommateur à entreprise et des entreprises entre elles, donc de répondre entièrement au but initial.

– La Roue a pour objectif de relocaliser une partie de l’économie et de renforcer les liens sociaux, la vie associative et les solidarités dans les communautés locales. »

Non. Quand vous avez des Roues, vous devez les écouler chez un prestataire du réseau.

Oui, pour celui :

– qui a envie de devenir acteur de ses conditions de vie par ses propres choix de consommation.

– qui souhaite participer au développement du commerce de proximité et de l’emploi local.

– qui veut manifester en conscience son attachement à son choix de vie et de société.

– et tout simplement pour tous ceux qui considèrent que l’intérêt commun est de mieux vivre ensemble, dans un environnement local vivant, actif et solidaire.

Questions pour les professionnels

Les fonds de caisse en Roues des commerçants se constituent soit au fil des premiers achats, soit par achat de Roues auprès d’un comptoir de change. Généralement, les commerçants préfèrent la première solution. L’inconvénient évident est qu’ils ne peuvent pas rendre de monnaie en Roues lors des premiers achats, inconvénient minimisé puisque nous avons appris à nos adhérents à faire l’appoint en euros. Ils peuvent aussi choisir d’obtenir en les changeant, de petites coupures en Roues afin de pouvoir faire l’appoint en Roues.

« Parce que la Roue fonctionne comme un « label éthique », un signe de reconnaissance ; en allant chez tel partenaire, les usagers savent qu’il s’est engagé dans une démarche de relocalisation, de responsabilité écologique, d’attention à la dimension éthique de l’économie…

Cela donne le pouvoir aux citoyens de « voter » pour ces prestataires en achetant chez eux, les distinguant ainsi des autres.

Et puis, cela permet de se mettre en réseau avec les autres structures locales partageant la même vision éthique et écologique. »

A priori aucun. L’adhésion à l’association n’engage pas le professionnel à accepter les Roues sur une durée déterminée ; il peut sortir du réseau à tout moment. Les euros correspondant aux roues en circulation sont stockés à la NEF. A ce jour, aucune demande de conversion de roues en euros n’a été refusée dans le réseau. En cas de braquage, il y a moins de risque que le voleur emporte des roues que des euros, plus faciles à écouler/utiliser. Il n’y a que des avantages, plus de visibilité sur son éthique, plus de clients, plus de recommandations de bouche à oreille.