BLÉ D'ART

Ghani, l'homme aux semelles de vent

L'hôte de Blé d'Art est un sacré voyageur : il se définit lui-même comme un nomade. Il a vécu en Algérie (où il a été comédien et instituteur), à Bordeaux, à Paris (où il a eu une expérience de fleuriste) et puis à Marseille (à la Belle de Mai puis ici, entre la Plaine, le Cours Julien et le Conservatoire). Ghani, l'homme du désert, a trouvé l'emplacement juste : au carrefour de plusieurs "territoires" du quartier, comme la vie qu'il semble affectionner, entre plusieurs cultures, langages et échanges.

Le grand bleu

La couleur du lieu est indéniablement le bleu, outremer, au-delà de la mer Méditerranée. Ghani définit le lieu ainsi : "Un palais du goût et des saveurs fusionnées avec du blé et de l’art". Fusion de beaucoup de choses : les saveurs, les personnes, les accents, la musique, les jeux de mots aussi... On en prend plein les yeux : à Blé d'art on se nourrit, le corps et l'esprit.

Pour le corps, il y a l'Ali Louïa (agneau-légumes), le Mac Ghrébin (kefta), le H&M (Harissa-Merguez) et bien d'autres plats réalisés à partir des légumes du marché du Cours Julien de Jérôme Laplane. Pour accompagner tout ça, un thé à la menthe, un café ou un rhum arrangé.
Et pour l'esprit : les calembours et l'accueil. Parce que Blé d'Art c'est aussi un piano près de la cuisine, des percussions, un violon et des plantes en suspension ou une mappemonde accrochée à l'envers, histoire de voir le monde sous un autre angle.

Chez Ghani, c'est sûr, on ne repart jamais en étant la même personne que celle qui est arrivée : découvrez-le dans cette vidéo.