TAKOMI

La douceur japonisante

Le Japon est la source d'inspiration de Laurence, la chocolatière. Le respect et la beauté de la nature, le design soigné et sobre, la culture du raffinement sous toutes ses formes : voilà ce que porte Takomi dans ses créations, qu'elles soient des chocolats, des confitures, des pâtes de fruits, des pâtes à tartiner ou des gourmandises pour le café ou le thé.

Peu sucrées, élégantes et sobres, elles se marient bien avec un café, bien sûr, mais aussi du thé, d'où une collaboration avec Lorène Millet, cave à thés de Notre Dame du Mont.
Des coffrets sont proposés pour toutes les occasions de la vie et les fêtes, bien sûr.

Un parcours fort en chocolat

Takomi est une SCOP et la volonté de Laurence et Gérald, c'est d'entreprendre autrement : "Fidèles à l’esprit des fondateurs, les membres des coopératives adhèrent à une éthique fondée sur l’honnêteté, la transparence, la responsabilité sociale et l’altruisme.", expliquent-ils sur leur site. Avant d'ouvrir leur chocolaterie, tous deux travaillaient déjà au sein d'un cabinet de conseil en développement durable : l'engagement dans les circuits courts, la saisonnalité et les valeurs humaines ne datent pas d'hier pour eux.
Laurence a eu, comme les chats, plusieurs vies avant de nous régaler : elle a été architecte d’intérieur et designer industriel car "c’est l’essence de ma personne. Je suis une créative et une manuelle.", dit-elle. Elle a ensuite travaillé au sein du cabinet de conseil avec Gérald et puis, l'attraction pour le chocolat est arrivé et elle a alors intégré l’Ecole Nationale Supérieure de Pâtisserie Alain Ducasse (ENSP) pour obtenir mon diplôme de Chocolatier Confiseur.

Mais... au fait, ça veut dire quoi "Takomi" ? Un client japonais a expliqué à Laurence et Gérald qu'il existait en japonais le mot "takumi" qui signifiait "artisan"... mais c'est un hasard car c'est Laurence qui a inventé ce mot qui lui évoquait le Japon sans savoir un mot de japonais ! Et pourtant, la volonté de départ de la boutique, c'est aussi l'art de la transmission des savoirs artisans, comme lors des visites de l'atelier que Laurence organise, un peu plus haut, entre le Camas et St Pierre.