BāM | BAR À MANGER

Une cuisine métissée et engagée

Quand on quitte les grands boulevards haussmanniens et leur agitation, quelques minutes plus tard, une terrasse et un restaurant apparaissent, à l'angle de deux rues : la rue des Phocéens et la rue Gilbert Dru. Vous voilà devant le BāM comme "Bar à Manger", mais aussi clin d’œil à son voisin, le Bâtiment des Affaires Maritimes.

Ici, la carte change tous les jours et se compose de trois plats avec toujours au moins un vrai choix végétarien, et presque toujours un choix de pâtes fraîches italiennes. La cheffe puise son inspiration dans la cuisine italienne, française, proche-orientale, japonaise, africaine, ou brésilienne.

Le BāM, c'est aussi une charte et des valeurs : toutes les préparations culinaires (entrée, plat principal ou dessert) sont cuisinées ou transformées sur place à partir de produits bruts crus. Andréa utilise 100% de produits frais et fait aussi toutes les « bases » de ses préparations ainsi que la plupart de ses pains (focaccia, pain pita, pain au maïs, etc.) avec les farines du Moulin St Joseph.

Le choix des partenaires se fonde sur la qualité et la proximité : par exemple, les ingrédients de base viennent de la PPL (Plateforme Paysanne Locale), le café est torréfié par la torréfaction marseillaise Luciani, l’huile d’olive AOP vient d'Aix-en-Provence, le restaurant propose des vins locaux (Cassis, Bandol, Aix-en-Provence), des glaces artisanales Emki Pop ou Le Glacier du Roi, des bières Zoumaï, des thés et infusions de la coopérative provençale 1336 et pour le pain, c'est Le Panificateur, à deux pas du restaurant.

Un Rio-Marseille avec escales

BāM, c'est un duo. Andréa, la cheffe, est une carioca, puisqu'elle est née à Rio de Janeiro. La cheffe du logo du restaurant, c'est bien elle ! Après une première vie dans le journalisme et la communication, changement de cap : elle débute une formation chez Bocuse. Roch, son partenaire, est issu du monde du marketing et de la communication numérique, mais il a aussi suivi une formation en philosophie : lui, c'est plus le chef d'orchestre logistique et évènementiel, il ne s'est en revanche pas mis aux fourneaux.
En 2020, suite au confinement, c'est décidé, ils fondent un lieu en unissant leurs talents : l'art d'associer des saveurs subtiles, de choisir avec soin des produits de qualité et d'accueillir les gourmands et gourmets, bien entendu... avec un sourire aussi chaleureux que le soleil de la plage d'Ipanema.